Cessation volontaire et prestations de chômage

L'indemnisation du chômage est disponible pour les travailleurs qui ne sont plus employés sans faute de leur part. La plupart des services de chômage des États appliquent des normes différentes aux employés qui quittent volontairement leur emploi par rapport aux travailleurs dont le chômage est involontaire. Un travailleur qui démissionne volontairement peut avoir droit à des allocations de chômage selon les circonstances entourant la cessation d'emploi. La plupart des lois sur le chômage des États exigent qu'un employé présente un motif valable de quitter son employeur pour avoir droit à des prestations.

Séparation du travail

La cessation de travail fait référence à la raison pour laquelle vous n'êtes plus employé. Tout type de cessation de travail peut créer une cause pour déposer une réclamation de chômage; cependant, la raison de la cessation de travail détermine l'admissibilité d'un employé à percevoir des prestations. La cessation de travail peut être volontaire ou involontaire. Les situations de chômage involontaire sont généralement initiées par l'employeur. La cessation d'emploi volontaire est initiée par l'employé. Si un travailleur devient involontairement au chômage en raison d'une mise à pied, d'une réduction d'effectifs ou de l'achèvement d'une mission de travail, il a généralement droit à des prestations. Un travailleur qui démissionne volontairement doit démontrer un motif valable de partir pour avoir droit aux prestations.

Bonne cause

Un travailleur qui quitte volontairement son emploi doit avoir une bonne raison de quitter son emploi pour avoir droit aux allocations de chômage. Dans certains États, une bonne cause doit être «imputable à l'employeur». En d'autres termes, l'employeur doit être «responsable» du départ de l'employé. Par exemple, si une travailleuse démissionne en raison d'un environnement de travail hostile que son employeur n'a pas réussi à corriger, elle peut avoir droit à des allocations de chômage.

Une bonne cause peut également être pour des raisons personnelles impérieuses. Dans de nombreux États, un employé qui démissionne en raison d'un problème de santé ou d'un handicap peut prétendre à des allocations de chômage. Une employée peut également être admissible si elle démissionne en raison de situations de violence domestique. Un employé qui quitte pour s'occuper d'un membre de sa famille malade peut également avoir droit à des prestations.

Décharge constructive

Une décharge constructive se produit lorsqu'un travailleur est contraint de démissionner en raison de conditions de travail intolérables. La plupart des lois sur le chômage des États autorisent des allocations de chômage si un travailleur peut prouver une décharge constructive. Des exemples de conditions de travail intolérables incluent le harcèlement sexuel ou un environnement de travail dangereux. Habituellement, pour avoir droit aux allocations de chômage, le travailleur doit prouver que la nature des conditions intolérables a été portée à l'attention de l'employeur et que l'employeur n'a pas remédié à la situation.

Détermination de l'admissibilité

Le service du chômage mènera une enquête sur les circonstances d'une cessation de travail volontaire pour déterminer l'admissibilité. Une enquête n'est généralement pas nécessaire pour les travailleurs qui ne quittent pas, comme les employés qui sont licenciés. Une travailleuse qui quitte volontairement son lieu de travail recevra une lettre ou un appel téléphonique d'un employé du service de chômage pour discuter des raisons de son départ. Le ministère comparera la déclaration de l'employée avec les renseignements reçus de son ancien employeur pour déterminer si les raisons sont admissibles.